Que mon enfant sache apprendre à lire et à écrire… Et vite! C’est le souhait de la plupart des parents. « J’aimerais que mon enfant sache vite lire et écrire! » « Il entre au CP, espérons que la lecture, ça sera facile pour lui! » Combien de fois n’entend-t-on pas ce type de phrases dans les cours d’écoles? Mais, parent, sache qu’il y a une chose qui est encore plus importante pour ton enfant que de savoir bien lire et bien écrire.

Ce qui compte vraiment pour ton enfant, ce qui est primordial pour que son apprentissage de la lecture et de l’écriture se fassent dans de bonnes conditions, c’est qu’il aime apprendre. Que ton enfant aime apprendre à lire et à écrire. Et tu peux l’y aider, toi, que tu sois un papa ou une maman, un grand-père ou une grand-mère, ou encore toute personne amenée à accompagner un enfant sur le chemin de son apprentissage de la lecture et de l’écriture.  

Aimer apprendre à lire et à écrire

Apprendre à lire et à écrire n’est pas toujours chose facile. Alors, aujourd’hui, je m’adresse à toi, parent. Aujourd’hui, parent, je vais te tutoyer pour donner plus de force à mon message, car j’ai tellement à cœur que tu m’entendes. Nous sommes à la veille de la rentrée scolaire. Tu as sans doute déjà commencé à préparer le cartable de ton enfant.

Le cartable, c’est bien. Mais ce n’est pas le cartable qui va lui permettre d’apprendre à l’école. Ce qui va lui permettre d’apprendre à l’école, c’est la confiance en lui. La confiance dans sa capacité d’apprendre. Alors, pour que tu puisses aider au mieux ton enfant, je vais te donner 4 clefs qui vont aider ton enfant à aimer apprendre à lire et à écrire et à être heureux d’apprendre.

Tu vois, je ne te parle pas de réussir à l’école. Je te parle d’aimer apprendre à lire et à écrire. Être heureux d’apprendre.

Clef n°1 : regarde ton enfant comme un être unique

La première clef, c’est : Regarde ton enfant comme un être unique qui évolue à son rythme, avec ses forces et ses faiblesses. Ne le compare pas aux autres, à son frère qui, au même âge, faisait plus de choses que lui, ou bien qui, au même âge, a parlé, par exemple, très tôt, alors que ton second a parlé plus tard, ce qui laissait présager que l’aîné serait brillant à l’école, et peut-être pas le second, etc.

Évite la comparaison avec les enfants de ta sœur, avec les enfants du voisin, avec les petits copains… Chaque enfant est unique et évolue à son rythme.

Clef n°2 : Aie confiance en les capacités d’apprentissage de ton enfant

Ensuite, deuxième clef, aie confiance dans ses capacités d’apprendre à lire et à écrire. Pourquoi ? Parce que le petit de l’homme est un apprenant. Il naît naturellement apprenant. Parce qu’il vient au monde sans savoir marcher, sans savoir parler, rien.

Donc, l’enfant est naturellement un être apprenant. Il va lui falloir apprendre à marcher tout seul, à parler, à manger tout seul, à s’habiller tout seul, à faire du vélo, à lire, à écrire, etc. Tout cela, il va lui falloir l’apprendre. Et nous apprenons  tout au long de la vie.

Aujourd’hui, j’ai 73 ans. Je continue d’apprendre. J’apprends à faire des vidéos, à me servir de l’informatique, d’internet, à créer un blog, une chaîne YouTube, etc. Tout ça, pour moi, ça me paraissait une montagne. Mais je suis tellement motivée, pour transmettre tout ce que je sais, que je le fais. Et je vais y arriver. Je ne suis peut être pas très douée, mais s’il le faut, j’y passe une heure, une journée, deux journées, et j’y arrive.

Arrête de croire que tu es nul

Chaque être est différent. Donc, aie confiance dans les capacités d’apprentissage de ton enfant. Il pourra apprendre à lire et à écrire. Il faut juste lui faire confiance. J’ai fait une vidéo, justement, où je m’adressais à l’enfant, pour lui dire : Arrête de croire que tu es nul. Et dans cette vidéo, je lui dis pourquoi il faut qu’il arrête de croire qu’il est nul. Parce que c’est faux. Parce que son cerveau se développe au fur et à mesure qu’il s’en sert. On ne naît pas intelligent ou bête. On devient intelligent en apprenant.

En quelque sorte, nous sommes intelligents. Dès la naissance. Nous sommes programmés pour parler, pour marcher. Pour plein de choses. Mais il faut créer les connexions. Et les connexions se créent au fur et à mesure que l’on apprend. Donc, aie confiance dans les capacités d’apprentissage de ton enfant même s’il a des difficultés pour apprendre, même s’il est né avec un handicap moteur, par exemple.

Il va apprendre à lire et à écrire. À sa façon, à son rythme. Mais il va réussir à apprendre. Tout est là. Dans le mental. Si tu crois que ton enfant va être capable d’apprendre à lire et à écrire, quelles que soient ses difficultés, il va réussir. Et tu vas l’y aider. Tu vas mettre toutes tes forces pour qu’il y arrive, parce que tu sais que c’est possible. Si tu ne limites pas les capacités d’apprendre de ton enfant, elles sont illimitées quel que soit son trouble (s’il en a un). Donc, commence par regarder ton enfant comme un être unique et aie confiance dans ses capacités d’apprendre à lire et à écrire.

 Clef n°3 : Ne fais pas de prophéties auto-réalisatrices

Ne fais pas de prophéties, parce qu’elles ont la caractéristique de se réaliser. On appelle ça des prophéties auto-réalisatrices. Par exemple,… imagine… : ton enfant à 2 ans disait à peine quelques mots. Et tu t’es dit : « Mais… Quand est-ce qu’il va parler? Il va parler, un jour? Qu’est-ce qui lui arrive? Ce n’est pas normal, qu’il ne parle pas… Par contre, il a marché très tôt ! Et il met un peu plus de temps pour parler ». Et alors, est-ce que ça veut dire qu’il ne parlera pas? Il communique, il est joyeux, il sait se faire comprendre. Voilà…!

Il n’y a pas d’enfant qui naisse muet. Ça n’existe pas. Les organes phonatoires sont là, il n’y a pas de raison. S’il entend bien, il n’y a pas de raison qu’il ne réussisse pas à parler. Donc , il faut vérifier, tout simplement. Il faut vérifier s’il y a un problème mais ne pas se dire tout de suite, avec peur : « Mon Dieu, il ne parle pas, son frère, à son âge, parlait déjà comme un livre et lui, il dit à peine quelques mots, il ne fait pas de phrases, il ne parle pas, il est en retard… » Et la mère de ton mari ne manquera pas de qui renchérir en disant : « Ah oui, ah oui, il est feignant, mais c’est normal, son père était feignant lui aussi, il était feignant pour parler. Il a parlé assez tard ! Il était feignant. » J’ai entendu ça des centaines de fois!

Éviter les jugements

Combien de fois ai-je entendu ces choses-là ? « Il était feignant »; « Il était paresseux pour marcher », etc. Un enfant qui a marché un petit peu plus tard que les autres, on dit qu’il est paresseux. L’autre qui a parlé un petit peu plus tard, on dit qu’il est feignant. Ça lui suffisait de se faire comprendre en montrant du doigt, donc on dit qu’il était feignant. Vous voyez, tout de suite, on sort des jugements, on pose des étiquettes…

Et, à votre avis, l’enfant qui entend parler de lui de cette façon, qu’est-ce qu’il lui arrive? Est-ce qu’il devient courageux? Ou est-ce qu’il devient feignant?  Puisqu’on lui dit qu’il est déjà feignant, pourquoi ferait-il un effort pour qu’il en soit autrement? Il va rester pareil, il va rester feignant. Si on pose des étiquettes  en nous exprimant ainsi, on risque fort de voir nos jugements se réaliser…

Après, je pense qu’il est normal, en tant que parent, d’être inquiet. on a peur que notre enfant peine pour apprendre à lire et à écrire. C’est tout à fait normal. Je suis une maman, je suis une grand-mère, je sais très bien que c’est normal. Mais nous devons faire un travail sur nous-mêmes. Nous devons prendre conscience que nous induisons chez notre enfant un résultat. Nous devons prendre conscience que les mots que nous utilisons ne sont pas anodins, que les jugements que nous portons ne restent pas sans effet.

Les choses dont on a peur adviennent, ce résultat que l’on craint se réalisera. Sachez-le bien. Prenez-en conscience. Ce dont j’ai peur se manifeste. Nous faisons arriver les choses que nous ne voulons pas. Donc, évitons de penser de cette façon.

Clef n°4 : N’identifie pas ton enfant à son trouble d’apprentissage

Tu ne dois pas identifier ton enfant à son trouble d’apprentissage si jamais il en a un.

Prenons l’exemple de la dyslexie. Tu as fait faire un bilan par une orthophoniste qui a diagnostiqué une dyslexie. Et toi, qu’est-ce que tu dis? « Il est dyslexique! » Non. Il n’est pas dyslexique. Il a une dyslexie pour le moment. C’est tout à fait différent. Pourquoi c’est différent? Parce que, quand tu dis : « Il est dyslexique », tu affirmes que ton enfant est dyslexique. Tu poses comme effectif le lien entre la dyslexie et la nature même de ton enfant.

Dans le langage, quand on définit la nature de quelqu’un, de quelque chose, on utilise le verbe « être ». On dit, par exemple : « C’est un garçon. » ; « C’est une fille. » ; « C’est un chat. » ; « C’est un chien. » ; « C’est une règle. » ; « C’est un stylo. » On utilise l’expression verbale : « C’est. » Donc, quand on dit : « Il est dyslexique. », cela signifie qu’il l’est et qu’il va le rester.

Un trouble de l’apprentissage est temporaire

D’ailleurs, tu as déjà dû entendre  dire, « que l’on naît dyslexique et qu’on le reste toute sa vie », qu' »on peut compenser, mais qu’on n’en guérit pas, d’une dyslexie ». Certains vont même jusqu’à dire que c’est une maladie génétique. Mais ça, c’est une hypothèse. En vérité, on ne sait pas exactement. Pour le moment, c’est une hypothèse que font les scientifiques, ce n’est pas une certitude.

On peut trouver des recherches scientifiques qui vont dans ce sens, mais dans les recherches scientifiques, il n’y a aucune certitude. Les recherches scientifiques évoluent. Et par ailleurs, pour le moment, ce n’est pas le « gène de la dyslexie », qu’on a trouvé. C’est le gène responsable de la migration des neurones. Et comme on a trouvé, chez des dyslexiques, des petits amas de neurones, on en a déduit qu’il y aurait eu chez les personnes atteintes de dyslexie, une anomalie au moment de la migration des neurones pendant la vie embryonnaire. On suppose donc que ce sont ces petits amas de neurones qui n’auraient pas migré qui seraient responsables de la dyslexie.

Mais il s’agit là d’une simple hypothèse. Cela ne veut pas dire que c’est forcément cela qui crée la dyslexie. C’est juste une supposition. Le psycholinguiste Franck Ramus, chercheur en psychologie cognitive au CNRS  écrit : « les gênes associés à la dyslexie ne sont pas les gènes de la dyslexie ou de la lecture. C’est une expression trompeuse pour faire des raccourcis entre généticiens »…

Donc, prudence. N’identifie pas ton enfant à son trouble. Avant tout, ton enfant a un prénom. Il s’appelle Patrick, Jean-Pierre, Jean-Paul… Point. Il ne s’appelle pas : « dyslexique ». Il ne s’appelle pas : « dysphasique », il ne s’appelle pas : « dyspraxique ». J’entends même parfois dire : « Mon enfant est TDAH ». Non! Il ne peut pas être TDAH. TDAH, ça veut dire : trouble d’attention, trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité.

Donc, attention à ce que l’on dit. Attention à ce que tu dis, parent. D’autant plus que l’on dit ça souvent devant les enfants. Les enfants ne comprennent pas tous ces noms en « -ique », tous les « TDAH », « TSA », et compagnie. On dit souvent : « Il est TSA », « Il est TDAH ». Non. Il a. Mais pas : « il est ». C’est tout à fait différent. N’identifie pas ton enfant enfant à son trouble, parce que, de toute façon, s’il a une dyslexie, il peut en sortir.  Avec un accompagnement et  une pédagogie adaptée, il peut sortir de la dyslexie.

On n’est pas « dys ». on a une dyslexie

Parfois, je lis même des témoignages qui disent : « Je suis professeur de mathématiques et je suis dyscalculique, alors je cherche pour mes élèves dyscalculiques des moyens pour qu’ils puissent apprendre les mathématiques. » Non, mais quelle histoire! Prof de mathématiques dyscalculique ? C’est où, ça? Un prof de français dyslexique? C’est où, ça? Non! Elle a peut-être eu une dyslexie quand elle était enfant, elle ne l’a plus aujourd’hui et maintenant, elle est prof de français. Il a peut être eu une dyscalculie quand il était enfant, aujourd’hui, il est professeur de mathématiques. Il n’est plus dyscalculique, que je sache.

Alors, arrêtons avec tout ça. Arrêtons, parce que nous enfermons les enfants dans un trouble, dans un mot. Et une fois que nous enfermons un enfant dans un tel mot, dans une telle étiquette, comment voulez-vous qu’il en sorte? Impossible ! Et après, il y a des conséquences désastreuses pour toute la vie de l’enfant. Partons du principe qu’un enfant, même à son rythme, même à sa façon, pourra apprendre à lire et à écrire.

L’autre jour, une maman qui m’a écrit dans un commentaire : « Mon enfant est dyslexique, donc il ne sera jamais bon en français. » Comment peut-on dire cela? Ça, c’est une prophétie auto-réalisatrice. Ça veut dire : voilà, il ne sera jamais bon en français, point barre, c’est fini. Même plus la peine d’apprendre. Alors, je vous en supplie : entendez-moi. Écoutez-moi. Travaillez sur vous. Travaillez sur vos peurs. Travaillez sur vos inquiétudes. Mais, surtout, persuadez-vous que tout est possible.

Si je n’avais pas cru que c’était possible, d’aider un enfant à sortir de la dyslexie,  je n’aurais rien cherché. Je n’aurais pas cherché des méthodes, je n’aurais pas cherché à comprendre ce qui se passe. Je n’aurais rien cherché du tout. Si je pars du principe qu’un enfant naît dyslexique  et le restera toute sa vie, qu’est-ce que je vais pouvoir y faire, moi? Est-ce que je vais avoir envie de me mettre en route, pour chercher comment je vais faire pour l’aider? Mais bien sûr que non ! Bien sûr que c’est parce que j’y crois que je continue ce que je fais, et j’y croyais déjà à l’époque quand je travaillais en tant qu’orthophoniste et consultante en audio-psycho-phonologie. Oui, j’y croyais. C’est pour cela que j’ai fait tout ce que j’ai pu pour aider ces enfants. Et j’ai réussi. J’ai réussi parce que j’y croyais. Et ils m’ont fait confiance parce que j’y croyais.

Aider les parents à avoir confiance en leur enfant

Et j’ai amené leurs parents à avoir confiance, eux aussi. Parce que lorsque j’aidais un enfant, j’aidais aussi le parent. C’est essentiel, d’aider le parent avant tout, en tout premier. Parce que c’est lui qui a l’enfant avec lui tous les jours. Et c’est l’environnement de l’enfant qui va faire qu’il va pouvoir sortir de son problème de dyslexie, de dyspraxie, de dysorthographie, de dysphasie, de « dys » en tous genres.

Arrêtons avec tout ça. Je lis, sur tous les groupes de parents, des messages qui chaque fois me tordent les tripes. Non, ça ne va pas forcément être difficile, non, ça ne va pas forcément être dur. Non, ce n’est pas vrai qu’il ne va pas y arriver. Non, ce n’est pas vrai qu’il va rater ses études. Non, ce n’est pas vrai qu’il ne va rien faire de sa vie.

Les capacités illimitées du cerveau

C’est pour cela que j’ai ai fait des interviews:  interview de Martin Latulippe, célèbre conférencier et auteur de quatre bestsellers;  interview de Corinne, maman d’un jeune homme de 20 ans qui a été diagnostiqué dysphasique à l’âge de 4 ans, et à qui on avait dit qu’à l’âge adulte les dysphasiques  savaient à peine lire et écrire. Donc, s’il vous plait, croyez en vos enfants. Croyez que tout est possible. Rien n’est impossible pour le cerveau. Le cerveau a des capacités d’apprentissage illimitées .

J’ai lu, l’autre jour, sur une revue médicale, l’histoire d’un monsieur qui était musicien, et qui avait eu une hémorragie cérébrale, un AVC. Suite à cela, il ne pouvait plus jouer de la musique. Il ne pouvait plus rien faire, il ne pouvait même plus parler. Et son fils, qui était psychiatre, s’est occupé de son père. Il lui a  tout fait recommencer à zéro. Il l’a fait marcher à 4 pattes, etc. Le père a récupéré, alors même qu’il était déjà âgé. Il avait environ 80 ans… Et il a récupéré, il  s’est remis à parler,  à rejouer du piano, comme avant. Et quand le père est mort, le fils a voulu  vérifier ce qui s’était passé, comment était son cerveau. En effet, il ne comprenait pas ce qui s’était passé. Il était le premier étonné des résultats obtenus. Alors, il a demandé l’autopsie du cerveau de son père. Eh bien, il ne restait que quelques neurones, c’est tout.

Et c’est juste avec ces quelques neurones-là qu’il a réussi, en fait, à refaire tout ce qu’il était capable de faire auparavant. Son cerveau était pratiquement détruit. Je crois qu’il lui restait environ 5% de ses capacités. Mais même s’il ne restait que quelques possibilités, ces possibilités-là ont été utilisées à leur maximum.

Garde l’espoir : ton enfant apprendra à lire et à écrire

Cette histoire montre bien que ce ne sont pas quelques petites difficultés d’apprentissage de la lecture qui vont empêcher votre enfant d’apprendre à lire et à écrire. Lisez des témoignages d’enfants qui malgré tout ont réussi à apprendre à lire et à écrire, faites-vous du bien. Soyez dans l’espoir. C’est pour cela que j’essaie de vous communiquer le plus de choses positives. Allez sur ma chaîne YouTube, écoutez ma vidéo « De l’orthophonie à l’audio-psycho-phonologie », allez à 11 minutes 43 : Je raconte l’histoire d’une petite fille qui à 2 ans ne marchait pas, ne parlait pas, n’avait pas de dents, rien du tout. Et avec 15 jours de séances de stimulation auditive, et donc de son cerveau, elle s’est mise à se développer d’un coup alors que jusque-là elle n’avait rien développé du tout et était dans un état neurovégétatif. Toutes ses dents sont sorties à la fois, elle a commencé à tenir sa tête, etc.

Allez regarder ça. Regardez des choses comme ça. Ça ne sont pas des miracles. C’est l’être humain qui est un miracle. Croyez en l’être humain. S’il vous plait, faites un effort sur vos peurs, et vos enfants seront heureux d’apprendre et vous  serez heureux de les voir apprendre. Heureux de les voir se développer.

Je t’en supplie, parent, écoute-moi.

Allez, bonne rentrée des classes ! Bons préparatifs, mais déjà, dans ta tête, pense à tout ça.